Dans ce passage, Monsieur Didailler revient sur son choix de parcours professionnel et sur ses premières expériences dans le chemin de fer. Il choisit d'abord un apprentissage d'ajusteur "C'était ça qui me plaisait. On pouvait faire forge aussi, j'aimais beaucoup la forge, mais j'étais pas baraqué comme un forgeron !". Il enchaîne ensuite avec un stage de conducteur électricien, d'abord à Toulouse, puis à Tarbes. A l'époque, la SNCF n'est pas centralisée, il existe plusieurs lignes (Midi, Paris-Orléans, PLM, Alsace-Lorraine,...) et un tas de locomotives différentes qu'il faut apprendre à conduire et réparer. Le souvenir de Monsieur Didailler reste un souvenir d'apprentissage pénible : "Il fallait mettre l'eau et faire le feu dans les locomotives, parfois on avait plusieurs de tonnes de charbon !". |