Françoise Dallois se souvient qu'en 1967, jeune mariée, vivant à Vierzon et travaillant à Issoudun, elle a décidé de demander du travail dans la confection plus près de chez elle. Avec deux collègues qu'elle considère comme meilleures ouvrières qu'elle, elle a fait des demandes d'embrauche : "on était prises partout", raconte-t-elle. Elle raconte la visite-surprise chez elle de madame Galland, la patronne de Robinet, qui lui a donné la brève liste des objets à amener à l'atelier pour son premier jour de travail. Elle a commencé à travailler en avril 1968, peu de temps avant les grèves de mai 1968, auxquelles elle a peu participé, étant employée depuis 3 semaines seulement. |