Titre: |
Entre fiction et mémoire : l'écriture de la Révolution culturelle dans "L'Âge d'or" de Wang Xiaobo |
Sous-titre: |
Mémoires du communisme |
Auteur(s): |
RACINE, Jean-Luc |
Durée: |
00:12:51 |
Date de réalisation: |
30/11/2007 |
Lieu de réalisation: |
Musée du quai Branly, 37 Quai Branly, 75007 Paris, France |
Genre: |
Colloque filmé |
Langue(s): |
Français |
Modalités et motifs de l’écriture de l’histoire de la Révolution culturelle à travers quelques écrivains chinois, dont un prix Nobel de littérature (2000), Gao Xingjian, et d’autres écrivains, comme Wang Xiaobo, qui ont écrit sur cette période, dont la mémoire ne fait qu’émerger aujourd’hui en Chine.
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Le statut de la Révolution culturelle reste problématique en Chine. Elle concerne principalement deux générations : la première, les anciens cadres du Parti, cible primaire des Gardes rouges ; et la seconde, les anciens Gardes rouges qui sont au pouvoir aujourd’hui.
On tente évidemment de recueillir la mémoire de cette première génération qui arrive en fin de vie, mais le sixième plénum du comité central du 27 juin 1981 fixe l’historiographie en Chine. Censurée, la sociohistoire mémorielle de la Révolution culturelle en Chine s’écrit à travers les récits des écrivains exilés.
Gao Xingjian est envoyé durant six ans en camp de rééducation à la campagne et se voit forcé de brûler une valise dans laquelle il avait dissimulé plusieurs manuscrits. « Le livre d’un homme seul » raconte l’histoire d’un jeune cadre persécuté. Le narrateur prône « l’oubli ». Le fascisme n’existe pas qu’en Allemagne. La terreur rouge où bourreaux et victimes s’entremêlent existe en Chine populaire. L’auteur, les deux à la fois, tente de démêler les mémoires.
Wang Xiao Bo (jeune instruit et Garde rouge) - du côté de la persécution, écrit « L'Âge d’or », des récits romanesques sur la Révolution culturelle.
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